Quelques savants arabes, partie 2
Le mystique islamique al- Hallaj (858- 922) a été condamné à mort à Bagdad pour ses idées inspirées du soufisme et celles pour mener des réformes dans le califat. On le fouetta, démembra et décapita.
Le grand poète persan Abu al- Qasim Mansur Firdoussi est né vers 940. Son « Livre des rois », ou « Chahname » est l’un des chefs d’oeuvre de la littérature épique. Il décéda vers 1010/ 1020.
En 960, le grand poète arabe al- Mutanabi fut assassiné par des bandits à proximité de Bagdad, à l’âge de 45 ans.
Ibn al- Haythan, connu sous le nom d’Alhazan (al- Hassan) est né à Bassorah (aujourd’hui en Iraq). Ce physicien arabe est le père de l’optique : il fut le premier à comprendre le rôle de l’oeil comme récepteur de la lumière. Le savant rédigea plusieurs traités de l’astronomie.
L’écrivain et philosophe arabe Ibn Hazm (993- 1064), est réputé pour ses écrits non conformistes.
Le philosophe et médecin arabe d’Espagne, Ibn Baja, est connu des Chrétients sous le nom d’Avempace. Il est mort en 1138.
Le philosope, poète et mystique arabe Ibn Arabi (1165- 1241) est considéré comme l’un des maîtres du soufisme : le courant ascétique de l’islam, apparu au VIIe siècle, qui prône une interprétation allégorique du Coran.
Ibn al- Farid est né vers 1182. Ce poète et mystique arabe est considéré comme le plus grand maître du soufisme. Il est mort en 1235.
Le grand voyageur et géographe arabe Ibn Battuta (1304- 1368/1377) fit un voyage au Mali en 1352. Il trouva la région très belle, mais la cuisine africaine d’oust dégoûtante. Il nota dans son journal de route, que « les Nègres ne tolèrent pas l’injustice » et « qu’ils ne connaissent pas la jalousie sexuelle ».
Ibn Khaldouen ou Ibn Khaldun (1332- 1406) fut l’historien et philosophe arabe, précurseur de la sociologie. Il exposa sa philosophie de l’histoire dans les « Prolégomènes » (al- Muqaddima).
