Histoire

Des voyageurs grecs en Egypte

Nous devons une grande partie de nos connaissances sur la vie et les rites de l’ancienne Egypte aux voyageurs grecs. Fascinés par ce pays lointain et mystérieux, ils notaient tout ce qu’ils voyaient et entendaient pendant leurs périples.

Hérodote (v. 484 -v. 425 av. J.- C.) nous dit, que les Egyptiens, « ont adopté presque en toutes choses des habitudes et des coutumes ». De ces « Histoires », on apprend que les Egyptiens se laissent pousser barbe et cheveux en signe de deuil, que le crocodile est parfois gâté et paré de bijoux comme un prince, que le taureau Apis est un animal- dieu. Hérodote décrit aussi les procédés de momification.

Le géographe et historien romain d’origine grecque Strabon (v.60 av. J.-C. – v. 25) décrit en 30 av. J.- C., une Egypte occupée par les Grecs depuis 300 ans. Auteur d’une « Géographie » en 17 volumes, Strabon retrace les fêtes religieuses et le culte des animaux- dieux. Ici, dans ce pays plein de mystères, on vénère le crocodile, le taureau Apis, la mangouste. Grâce au récit de Strabon, l’égyptologue français Auguste Mariette trouvera, en 1850, la nécropole souterraine des taureaux sacrés Apis, le « Sérapéum », situé à Saqqara.

Strabon vit quelques années à Alexandrie et s’intéresse à l’Egypte du Nord. En 25 av. J.- C., il voyage en Haute- Egypte. Dans son ouvrage, le géographe décrit les colosses de Memnon, les monuments de la Vallée, le nilométre d’Assouan et les sépultures souterraines du Nouvel Empire.

Diodor de Sicile (v. 90- v. 20 av. J.- C.) retrace l’histoire universelle depuis les origines jusqu’à la conquête de la Gaule par César. Son oeuvre « Bibliothèque historique » a été composée de quarante livres, mais seulement quelques- uns nous sont parvenus. On apprend, que Diodore a séjourné en Egypte en 59 av. J.- C. Il nous renseigne sur les différents aspects de la culture et de la civilisation égyptienne.

Encore un historien grec, Plutarque (v. 46- v. 120), passionné par la religion, séjourne en Egypte et décrit dans son ouvrage les « Oeuvres morales » les coutumes de ce peuple, qui vénère ses pharaons et de nombreux animaux. Plutarque s’intéresse à la légende d’Osiris et il est le seul à avoir laissé un récit complet sur cette légende.

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