Un Espagnol chez les Mayas
Vers 1560, l’êveque espagnol Diego de Landa ordonne que toutes les idoles et les livres mayas soient détruites. Il en suit une destruction massive des oeuvres mayas, qui gardaient jusqu’à présent les coutumes, les traditions, les connaissances et le mode de vie de ce peuple d’Amérique centrale.
Localisé au Guatemala, au Honduras et au Mexique, la civilisation Mays connut son apogée du VIIe au IXe siècle. Elle fut dévastée par les conquistadors espagnols.
Seulement trois oeuvres, appélées « codex » échappent à cette déstruction et sont parvenues jusqu’à nous :
Le Codex de Dresde, qui parle d’astronomie et de divination.
Le Codex Tro- Cortesianus de Madrid contient des horoscopes et des almanachs.
Le Codex Peresianus de Paris, il comprend des rituels et des prophéties.
Dans ses écrits, Diego de Landa note, que les parents mayas accrochaient une perle blanche dans les cheveux des petits garçons et une ficelle avec un coquillage rouge autour de la taille des petites filles. Ce geste marque l’enfance : garçons et filles devaient les garder jusqu’au jour de leur initiation et de leur passage à l’âge adulte, vers 12 ans.
L’êveque raconte encore, que les habitants de Chichén Itza jetaient des enfants dans le cenote au lever du jour. Si, à midi, il y avait des enfants toujours vivants, on les repêchaient et on leur demandaient de faire des prédictions sur l’année.
A l’époque, la cité de Chichén Itza possèdait deux grands puits naturels, ou cenotes, qui alimentent la population en eau. Le cenote sacré, dont la profondeur dépassait 80 mètres par endroit, accueillait les céremonies en l’honneur du dieu de la Pluie Chac, ainsi que des rites sacrificiels. Alors, les habitants jetaient dans ses eaux des offrandes précieuses (disques d’or, perles de jade, colliers, couteaux sacrificiels, masques et d’autres bijoux et objets d’une grande valeur) et… des victimes humaines.
