A Etretat
La petite ville d’Etretat, située sur la côte d’Albâtre, entre les collines, embrasse la mer et salue chaque matin le soleil, qui apparaît derrière l’horizon. Son nom, Etretar, signifie « le hameau du couchant ».
Autrefois petit village de pêcheurs, avec ses anciennes halles en bois et son manoir du XIVe s., Etretat est devenu l’un des sites les plus connus de France. Cet endroit pitoresque de Seine-Maritime, en Normandie, a été immortalisé par de nombreux peintres comme Monet. Il venait souvent ici observer les couleurs de la mer et du ciel, qui changent plusieurs fois par jour selon les intempéries. Le peintre contemplait les petits bateaux de pêche, posés sur la plage, et regardait les majestueuses falaises. Des falaises, qui encadrent la plage, et qui réveillent l’imagination des observateurs. Et tout à coup on voit un « élephant » avec sa trompe, plongée dans la mer, prête à projeter de l’eau sur son dos de pierre.
Ces falaises forment une arche dans la mer et une haute aiguille de 70 m. C’est un ensemble constitué par la porte d’Amont, la Manne Porte, la Grande Aiguille et la Chambre des Demoiselles.
Un escalier de cent quatre-vingt marches permet d’accéder à la falaise d’Aval. Au sommet, elle offre une vue sur la Manne Porte, une formation naturelle découpée dans la roche.
Sur la falaise d’Amont on a fait construire au Moyen Age la petite chapelle romane des marins, dédiée à Notre-Dame-de-la-Garde, avec sa belle tour-lanterne construite au XIIIe s.
Monet a peint pour la première fois la petite ville normande en 1868. Soleil, vagues, tempêtes, marée haute ou basse, vent, des pechêurs à côté de leurs bateaux, des enfants, qui courent sur la plage… et un peintre, qui pose son chevalet sur le sable mouillé. Et ainsi ils se passent des années et des siècles… les paysages se succèdent à Etretat, les peintres aussi.
