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Devenir un loup- garou

Le loup- garou est un homme, capable de se transformer en loup les nuits de pleine lune ou quand il le souhaite. De nombreuses sources écrites racontent des histoires à propos de ces étranges êtres, mi- hommes, mi- loups.

Ainsi, un ermite français, Gilles Garnier, avoua être un loup- garou et avoir mangé quatre enfants en 1573. Au XVI siècle, en Allemagne, un homme, devenu célèbre comme le « Loup- garou de Bedburg », tua 18 personnes.

Certains signes physiques révélent l’homme, qui prend la forme d’un loup- garou : de gros sourcils, croisés au- dessus des yeux, une peau, couverte de poils épais, des oreilles pointues, une petite queue à la fin de la colonne vertébrale et une odeur corporelle désagréable. On affirme, qu’un tel homme a des poils même sous la peau… une chose difficile à prouver.

Souvent, en se réveillant sous sa forme humaine au matin, le loup- garou n’a aucun souvenir des horreurs qu’il a commises pendant la nuit…

On raconte, que seulement une balle en argent peut arrêter un loup- garou, voir le tuer. Mais la malédiction ne s’arrête pas là… si le corps de cette créature n’était pas brûlé, il pourrait revenir sous la forme d’un… vampire !

Au Moyen Age, la croyance aux loups- garou était particulièrement répandue parmi les gens. Les habitants de toute l’Europe tremblaient à l’idée de rencontrer cette bête et d’être tués… la peur était telle, qu’elle provoqua la « chasse » organisée des loups- garous, comme ce fut le cas avec les sorcières. Au XVI siècle, et surtout en France, de nombreux « loups- garous » furent brûlés vifs.

Entre 1764 et 1767, un cas réel devint très célèbre. Il eut lieu dans la province du Gévaudan, située dans le centre de la France. A cette époque la population du Gévaudan élevait du bétail, car la région est un plateau montagneux, qui offrait une nature sauvage, de verts paturages et des forêts denses. Mais ses habitants étaient terrorisés par la présence d’une énorme bête, ressemblant à un loup marchant sur deux pattes. La créature tua plus de 100 personnes, selon d’autres témoignages le chiffre dépassait même les 300 ! L’histoire s’est répandue très vite dans tout le pays et éveilla l’intérêt des aventuriers, des curieux et tous ceux qui croyaient ou pas dans ce fait. De nombreux articles dans la presse, des images et des gravures ont réveillé l’imagination des Français, et chaqun se pressait de donner son avis. Même le roi de France, Louis XV, était contraint d’envoyer ses troupes dans le Gévaudan pour traquer la bête. De nombreux loups ont été tués dans la région et parmi eux, deux grandes espèces de canidés.

L’animal, devenu connu comme « la bête du Gévaudan », a été tué. Encore aujourd’hui, on ne sait pas de quelle espèce d’animal il pouvait s’agir. De nombreuses sources donnent différentes descriptions à propos de son apparence, de sa taille et de sa couleur. Certaines théories évoquent un loup ou une hyène. D’autres parlent d’un tueur en série, deguisé en loup- garou ou accompagné d’un animal. Une thèse plus récente parle d’un lion, qui se serait échappé. On suppose, que cet animal à crinière était inconnu des habitans de ce plateau isolé.

La légende raconte, que Jean Chastel, chasseur de loups, aurait tué la bête du Gévaudan avec une balle en argent. Il aurait emmené son trophée à Paris pour le montrer au Roi. Mais Sa Majesté avait perdu l’intérêt pour cette affaire… et on ne sait pas si la rencontre entre les deux hommes a vraiment eu lieu…

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